Gouvernement du Nouveau-Brunswick
Beechwood
Edmundston
Hartland
Embâcle
Temps doux

Lieux touchés


Bassin du fleuve Saint-Jean : Le climat était très doux les 15 et 16 janvier et de la pluie est tombée du 15 au 17 janvier. Après le 16 janvier, le mercure a baissé de quelques degrés, pour se situer à quelques degrés du point de congélation, et le temps est resté nuageux durant la semaine suivante, avec quelques précipitations ici et là. Le temps doux a contribué au ruissellement de surface dû à la fonte des neiges ainsi qu'au temps pluvieux. Les débits fluviaux ont augmenté considérablement dans de nombreuses rivières, mais seules des inondations mineures sont survenues. Des débits de pointe dans le bassin du fleuve Saint-Jean sont apparus entre le 19 et le 22 janvier. Les niveaux d'eau de la rivière Kennebecasis ont presque atteint le niveau critique de crue à la suite du redoux. De gros embâcles se sont formés et ont commencé à geler sur place en raison des baisses de température. On a alors craint que les crues printanières soient exacerbées si les embâcles persistaient jusqu’à la débâcle printanière. La glace s’est mise à dériver sur le cours d’eau Big Presque Isle, ainsi que sur le fleuve Saint-Jean et sur les rivières Meduxnekeag, Kennebecasis, Hammond, Nerepis, Cannan, Tobique, Salmon (comté de Victoria) et Oromocto, de petits embâcles se formant sur ces trois dernières. Plusieurs gros embâcles et de nombreux petits embâcles ou accumulations de glace se sont également formés dans le bassin supérieur du fleuve Saint-Jean entre Dickey, dans le Maine, et Edmundston. Un gros embâcle s’est formé dans le fleuve Saint-Jean à l'île Lower Becaguimec après qu'une grande partie de la glace eut dérivé en aval du barrage de Beechwood. L’embâcle s’est formé le 18 avril et s'étendait en amont de Hartland, entourant le pont couvert de Hartland de glace brisée. L’eau est montée près du niveau d’inondation à Hartland. Sur la rivière Oromocto Sud à Blissville, un fermier a observé la débâcle, qui s'est produite au cours de la nuit du 16 janvier. Un voisin l'avait averti par téléphone que la glace dérivait sur la rivière. Il a décrit ce qu’il a vu comme suit : « un mur de glace de six pieds de haut, roulant et culbutant à travers les champs ». L’eau s’est rendue jusqu’au bord de son étable après le passage de la glace.
Aucun dommage important causé par l'inondation n'a été signalé. Un agriculteur de Blissville a estimé qu'il pourrait perdre jusqu'à la moitié de sa culture de foin en raison de la destruction par l'hiver et qu'il lui faudrait deux semaines pour enlever tout le bois venu s'échouer sur ses terres.